Les différentes situations où l’on provoque un accouchement


Mon accouchement, Post-accouchement / lundi, janvier 8th, 2018

Chaque grossesse est unique, cela peut être un moment où l’on se révèle ou l’on galère avec tous les maux de grossesse. Seulement, nous avons beau écrire tous les articles du monde, cela ne se déroule pas toujours de la façon dont on l’aurait espéré. Parfois on a des complications, on passe par la case césarienne (dont on n’a pas à avoir peur), et parfois dame nature ne se presse pas pour que l’on rencontre notre petit bébé. Tout n’est pas beau et parfait dans le pays des femmes enceintes, il arrive donc que l’on provoque un accouchement : pourquoi, quand, comment ? Ce sujet n’aura plus de secret pour vous (ni pour nous au passage) !

Déclencher l’accouchement VS l’accouchement de convenance

Dans notre langage lambda, provoquer un accouchement revient à déclencher un travail qui n’existe pas à l’aide de médicaments. En gros, on va provoquer des contractions pour dire au corps de se mettre en état « accouchement ». Je vous confirme qu’il n’y a rien de bien naturel dans tout ça, mais bon il vaut mieux provoquer un accouchement que de mettre notre santé, ou pire, celle du bébé en danger ! Généralement si votre maternité vous propose de déclencher le travail c’est qu’il y a un risque pour vous ou votre petit.

Si votre grossesse se déroule normalement, la question ne se posera même pas ! A part si vous souhaitez programmer un accouchement de convenance, c’est-à-dire que l’on va programmer une date. Cette solution est envisageable à partir de la 39e semaine d’aménorrhée, seulement si votre col y est favorable. Vous pouvez demander cela pour certaines raisons : par exemple si le futur papa travaille souvent à l’étranger et s’absente régulièrement, vous pouvez demander un accouchement de convenance pour qu’il soit présent. Si vous êtes maman de plusieurs enfants ou si vous habitez loin de la maternité, cette solution peut s’imposer afin que vous vous organisiez plus facilement.

Provoquer l’accouchement : les différentes situations où c’est nécessaire

Il existe plusieurs cas où le déclenchement de l’accouchement peut être envisagé, voici ceux que l’on peut rencontrer :

  • les contractions qui durent trop longtemps : on peut bien comprendre pourquoi on provoquerait l’accouchement…vous imaginez des contractions sans fin alors que votre col ne s’ouvre pas, la question rupture de la poche d’eau n’est même pas d’actualité. On veut bien souffrir un peu, mais pas pendant des heures !
  • la perte du liquide amniotique que le travail n’ait commencé : ce cas spécifique est très dangereux pour votre petit, puisque le liquide ne sera plus présent pour limiter les risques infectieux. Bon on ne va pas vous jeter sur un brancard pour aller accoucher dans la foulée, vous aurez d’abord de merveilleux examens (avec un prélèvement vaginal, youpi !).
  • le dépassement du terme : lorsque votre bébé se fait attendre que vous dépassez la date prévue d’accouchement, autour de la 41e semaine d’aménorrhée, on peut vous proposer cette alternative. Un accouchement post terme demande un suivi médical précis afin de s’assurer que votre bébé n’est pas en danger.
  • pathologie maternelle ou fœtale : dans ce cas là, il est fort probable que l’accouchement soit déclenché avant le terme, nous parlons alors d’accouchement prématuré, mais tout sera pris en compte pour que votre bébé soit en bonne santé. Ces cas là sont présents lorsque la future maman a du diabète gestationnel ou de l’hypertension, mais dans cette situation vous le saurez à l’avance et vous pourrez vous y préparer.

Quelque soit la situation, l’essentiel est que vous soyez en bonne santé, votre bébé et vous, peu importe la manière tant que vous rentrez chez vous avec votre petit bout dans les bras. Mais pour vous rassurer, il y a un élément en plus que l’on a besoin de connaître : comment déclenche-t-on un accouchement ?

Les méthodes pour déclencher un accouchement

On entend souvent qu’il existe deux méthodes pour provoquer un accouchement, mais en réalité il y en a trois : l’ocytocine, la prostaglandine et le décollement des membranes. Cette dernière méthode n’est pas prise en compte car elle n’est pas efficace à coup sûr, parfois il faut la pratiquer plusieurs fois pour que le résultat soit efficace et que l’accouchement se déroule dans les jours qui suivent. Mais bon, chez nous on estime que d’avoir les doigts de sa sage-femme à l’intérieur de soi afin de décoller la poche des eaux est suffisant pour rentrer dans la catégorie : « on veut que j’accouche ». Cette méthode ne peut être pratiquée que si le col est un peu ouvert, et surtout si vous n’êtes pas très loin du terme.
D’ailleurs si votre col est un peu ouvert, il est fort probable que l’on vous perfuse de l’ocytocine, pour résumer : ocytocine = contractions = travail = accouchement. Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, je vous conseille de lire notre précédent article.

Dans le cas où votre col serait fermé (adieu décollement de membranes et ocytocine), on peut utiliser la prostaglandine sous forme de gel qui sera appliqué au niveau de votre col afin de le faire mûrir et entamer le travail. Bien sûr il est possible de combiner ces méthodes : d’abord la prostaglandine, ensuite le décollement de membranes puis l’ocytocine.

Ne vous en faites pas, beaucoup de femmes sont passées par là et tout s’est bien déroulé. Dans tous les cas, les risques seront mesurés et on ne provoquera pas votre accouchement s’il y a un danger. Bien souvent, les maternités refusent de provoquer l’accouchement s’il y a trop de risques et préfèrent faire une césarienne.

Pour tout savoir sur l’accouchement et notamment le post-accouchement !

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