3 choses à savoir sur l’ocytocine lors de l’accouchement


Mon accouchement, Pendant l'accouchement / vendredi, février 16th, 2018

En terme d’hormones nous en connaissons un rayon en temps que femmes, et nous savons à quel point elles nous mènent la vie dure, notamment quand nous sommes enceintes ! Et s’il y a une hormone qui est bien importante pendant notre grossesse, et plus précisément notre accouchement, c’est l’ocytocine ! Vous en avez certainement déjà entendu parler, mais bien souvent on ne sait pas à quoi elle correspond exactement. Je vous ai donc préparé un article résumant toutes les informations essentielles à son sujet, afin d’être calée sur le sujet !

Qu’est-ce que l’ocytocine et quel est son rôle ?

L’ocytocine est donc une hormone naturelle qui est produite par notre cerveau. Quel est son lien avec l’accouchement ? Il suffit de regarder son origine grecque « ökytokine » qui signifie « accouchement rapide », ce qui nous donne un sacré indice sur son rôle vous ne pensez pas ? Généralement l’ocytocine est très discrète au début de la grossesse, c’est donc à la fin qu’elle va prendre toute son importance puisqu’elle va favoriser les contractions de l’utérus pendant le travail. Plus le temps de travail sera long et plus sa production va être importante, d’ailleurs son summum se situera lors de la naissance.

C’est à ce moment mesdames que votre taux d’ocytocines sera à son top niveau, vous risquez de ressentir un léger sentiment d’euphorie au passage (ce qui ne fera pas de mal après des heures de travail à suer pour que bébé pointe le bout de son nez).

Les injections d’ocytocine lors de l’accouchement

Si vous avez bien suivi, l’ocytocine est une hormone naturelle… pourtant il est très fréquent qu’elle soit injectée par perfusion lors du travail, on parle alors d’ocytocine de synthèse. Cette méthode est employée afin d’accélérer les contractions utérines si l’accouchement est programmé et que le travail stagne. L’injection va donc augmenter la fréquence des contractions ce qui valorisera la dilatation du col de l’utérus. Lors de la naissance du bébé, une nouvelle injection est faite par perfusion afin de permettre à l’utérus de reprendre plus rapidement sa forme normale, ce qui limiterait les risques d’hémorragie. Cette injection est trop souvent faite de façon systématique, à tel point que, selon une étude de l’INSERM, 64 % des femmes enceintes reçoivent une dose d’ocytocines lors de l’accouchement sans le savoir ! Cette étude met également en avant les risques d’une trop forte dose, ce qui pourrait être inquiétant.

Les risques de l’injection d’ocytocine de synthèse

L’étude de l’INSERM, qui a été menée sur 106 maternités françaises, dénonce les injections trop répétitives d’ocytocines qui sont faites aux femmes enceintes lors de leur accouchement, surtout que ces dernières n’en ont pas conscience. On pourrait penser que cela n’a pas d’importance puisque ce sont des hormones présentes naturellement dans notre corps, or, ces injections peuvent multiplier par 1,8 le risque d’hémorragie du post partum. Ce phénomène constitue la première cause du décès maternel en France, ce qui est donc à prendre au sérieux. A force d’injecter de l’ocytocine, en sur-stimulation de l’utérus est provoquée, ce qui va le faire perdre en élasticité et lui faire perdre sa tonicité pour se contracter. Les injections sont donc à prendre avec des pincettes, demandez à votre sage-femme à être tenue au courant lors de votre accouchement afin d’avoir pleinement conscience de ce moment et de limiter les risques.

L’idéal est que les contractions se déroulent de façon normale, mais si le travail stagne l’injection peut être d’une réelle aide. Il ne faut pas non plus devenir parano, après si vous n’êtes pas rassurée, vous pouvez toujours vous renseigner sur les différentes méthodes d’accouchement plus naturelle que celui à l’hôpital.

Pour tout savoir sur l’accouchement, et notamment tous les articles pendant l’accouchement.

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