Faux travail pendant la grossesse, tout savoir


Ma grossesse, Mon accouchement, Préparer l'accouchement, Santé / vendredi, mars 25th, 2022

La fin de votre grossesse approche à grands pas ? Génial, vous allez très bientôt pouvoir rencontrer votre petit bébé ! Peut-être avez-vous déjà entendu parler du faux travail, or vous ne savez pas vraiment ce que cela signifie. Le faux travail survient pendant le dernier mois de grossesse et n’aboutit pas à la naissance du bébé. Quelle est la différence avec un vrai travail ? Que faire si cela vous arrive ? Terre de mamans vous explique tout en détail !

Qu’est-ce qu’on appelle le faux travail ?

Le faux travail correspond à une série de contractions régulières et douloureuses en fin de grossesse, c’est-à-dire au cours du 9e mois de grossesse. En termes de ressenti, on peut dire qu’elles sont à peu près identiques au vrai début de travail. La différence c’est que ces contractions n’ont pas d’effet sur la dilatation du col de l’utérus. 

Pour faire simple : ce faux travail ne déclenche pas l’accouchement, c’est pour cela qu’on parle aussi de « fausse alerte ». Ce phénomène concerne environ 10 % des femmes enceintes et majoritairement nullipares, c’est-à-dire des femmes qui n’ont jamais accouché. 

Comment faire la différence entre le vrai et le faux travail ?

Pas facile de distinguer les vraies des fausses contractions pour une future maman ! S’il s’agit de faux travail, en général les contractions sont ressenties dans le bas ventre et elles sont assez régulières. On dit également que ces contractions ne s’intensifient pas ni en fréquence ni en intensité. Elles finissent par s’arrêter au bout de quelques heures de manière spontanée ou après la prise d’un anti-spasmodique comme le Spasfon.

Les contractions qui induisent le vrai travail sont quant à elles assez rapidement régulières et ressenties de façon identique. Au fur et à mesure, elles deviennent plus intenses et se rapprochent. 

Pour avoir la certitude qu’il s’agit d’un faux ou d’un vrai travail, il faudra consulter une sage-femme ou un médecin obstétricien. Grâce au monitoring et en réalisant un toucher vaginal, ils pourront confirmer si votre col de l’utérus se dilate ou non. 

Que faire en cas de faux travail ?

Si vous avez des contractions et que vous ne savez pas si elles sont le signe du début de votre accouchement, rien ne vous empêche de contacter votre sage-femme ou d’aller à la maternité. Mieux vaut faire un contrôle si vous avez un doute !

S’il s’avère que vous avez entamé ce qu’on appelle un faux travail et que les contractions sont très douloureuses pour vous, alors l’équipe médicale fera tout son possible pour vous aider. On pourra par exemple vous proposer de tester plusieurs positions pour voir dans laquelle vous vous sentez le mieux : accroupie, allongée, assise… Peut-être qu’un bain chaud vous fera également du bien. Parfois l’administration d’un antispasmodique ou d’un antalgique peut également soulager. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi opter pour de l’acupuncture ou essayer l’homéopathie, sans danger pour vous et votre bébé. 

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Chaque femme est différente et ce qui soulage une femme enceinte qui souffre ne soulagera peut-être pas une autre. À vous de voir ce qui vous convient et vous aide à mieux vivre vos contractions. 

En tout cas, après observation à la maternité, vous pourrez très certainement rentrer chez vous.  Dans certains cas, le déclenchement peut-être préconisé, mais les médecins font généralement tout ce qui est possible pour éviter d’en arriver là.

Le faux-travail comporte-t-il des risques ?

Non, ne vous inquiétez pas, le faux-travail ne constitue pas de danger pour le bébé. Étant donné que les contractions sont plutôt espacées, votre enfant ne devrait pas être impacté de manière négative. Il est bien sûr recommandé de vous faire accompagner pour vérifier que tout va bien.

Du côté de la maman, il n’y a pas de danger non plus. Cet épisode de faux travail peut cependant être mal vécu d’un point de vue physique et psychologique, car il peut épuiser la future maman et la décourager. En effet, il est difficile de supporter une douleur qui ne fait pas avancer l’accouchement et ne mène à rien, du moins dans l’immédiat. 

Le faux travail, un terme mal approprié

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Difficile de s’entendre dire qu’il s’agit d’un faux travail quand les contractions sont douloureuses ! La déception peut être grande, vous pouvez vous sentir déconcertée et c’est tout à fait normal ! D’autant plus que ce genre de contractions arrivent en grande majorité au cours d’une première grossesse, c’est-à-dire chez des mamans qui ne savent pas vraiment à quoi s’attendre pour leur accouchement.

Il me semble que le terme de faux travail n’est pas le plus approprié. Cette expression aurait tendance à nier le ressenti des futures mamans, comme si ces contractions n’existaient pas. Et si on parlait plutôt de pré-travail ? Même si vos contractions ne modifient pas votre col, elles ont quand même un effet sur vous et votre bébé. Elles aident certainement votre enfant à se mettre dans une bonne position pour l’accouchement, elles vous permettent à vous aussi de vous préparer pour le jour J.

Puisque la douleur est bien réelle, apprenez à observer ce qui peut vous soulager pendant vos contractions. Testez les techniques de respiration apprises pendant votre préparation à l’accouchement, marchez, dansez, chantez, détendez-vous, asseyez-vous sur un ballon… Essayez de le vivre un peu comme s’il s’agissait d’un exercice, d’une répétition générale ! 

En cas d’inquiétude, si la situation vous stresse trop et que vous vous sentez complètement désemparée, n’hésitez pas à contacter votre sage-femme. Elle pourra répondre à vos questions et vous rassurer. Elle pourra aussi vous aider à vous sentir plus sereine et vous proposera des techniques pour apprivoiser votre douleur. Restez positive autant que possible, car il est fort probable que le véritable travail arrive très prochainement !

Et vous, avez-vous vécu un ou plusieurs épisodes de faux travail ? Comment avez-vous géré cette situation ? Partagez votre expérience et racontez-nous comment vous l’avez vécu !

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